Le crowdfunding s’applique aujourd’hui à tous les domaines (immobilier, artistique, associatif, « winefunding »…) et peut prendre la forme d’un don, d’un prêt (avec intérêts ou non) ou d’une prise de participation au capital.
Si ce modèle de financement concurrence en théorie les business angels, de nombreux aspects les distinguent. Par exemple il est difficile de faire participer « la foule » aux décisions stratégiques de l’entreprise car elle a des difficultés à s‘organiser pour se faire représenter dans les bonnes instances, sauf parfois via la plateforme elle-même qui le propose dans sa prestation.
Plutôt que d’une « concurrence » il s’agirait donc d’une « cohabitation » complémentaire.
L’avantage de trouver des BA aux côtés d’investisseurs en crowdfunding ? La présence de chacun envoie un signal positif sur le projet : les capitaux risqueurs (professionnels) donnent de la crédibilité et rassurent les investisseurs non professionnels sur la solidité du projet, tandis que les investisseurs en crowdfunding apportent aux BA la preuve d’une large communauté d’intérêts sur le projet financé.
Pour aller plus loin et télécharger tous les articles du dossier spécial de la Revue Française de Gestion (mai 2018) intitulée « Crowdfunding : la finance autrement ? » rendez-vous sur le site de la RFG.
Interview d’Olivier Joffre et Donia Trabelsi, Maître de Conférence à IMT Business School.